Annoncé à sa sortie en 2020 à la Galerie C à Neuchâtel comme le premier album dans l’espace. L’accroche de Septante-Quatorze est à prendre au pied de la lettre. Il s’agit bien de dix titres spatialisés, d’un concert en installations, d’une visite d’album, bref, d’un OVNI. Pour l’ex-batteur du groupe neuchâtelois The Rambling Wheels, il n’était plus question de s’inscrire dans une boucle désuète enregistrement-album-tournée après le streaming et le confinement, plus question de déprimer devant les likes qu'appelle la surconsommation musicale. Bastien Bron aka My Name is Fuzzy dit non. Il chante non. Avec un téléviseur, un vélo, une vidéo des débuts de YouTube, il crée des installations musicales et visuelles pour diffuser des chansons pop adressées à toi (Tu me manques), à lui (Cheval troublant), à la vie (C’est comme ça). Tout ça dans un décor aux couleurs primaires très seventies. Très Septante-Quatorze, un néologisme helvétique qui le distingue.

Announced at its release in 2020 at Galerie C in Neuchâtel as the first album in space, the catchphrase of Septante-Quatorze (“Seventy-Fourteen”) is to be taken literally. It is indeed ten spatialized tracks, an installation concert or an album tour: in short, an oddity. For the former drummer of Neuchâtel band, The Rambling Wheels, the aim was no longer to be part of an obsolete recording-album-touring paradigm after all the streaming and the lockdowns, or to be depressed by social media “likes” and musical overconsumption. Bastien Bron aka My Name is Fuzzy says no. He sings no. With a television set, a bicycle, an old YouTube, he creates musical and visual installations to broadcast pop songs addressed to you (Tu me manques), to him (Cheval troublant) and to life (C'est comme ça). All this in a scenery with 70s primary colours. Very Septante-Quatorze, a Swiss neologism that sets him apart.

Entrée dans l'installation toutes les 15 minutes