Suite à une suspicion de cas Covid, les représentations du 15 & 16 septembre sont annulées.

Né à Brooklyn et basé à Bâle, le danseur et chorégraphe Jeremy Nedd réunit six danseurs interprètes sud-africains de pantsula. Signifiant littéralement « le dandinement du canard » en langue zouloue, le pantsula se traduit, historiquement, par une insoumission à l’apartheid depuis les années 60, et artistiquement, par un jeu de jambes et des frappes de pied d’une vitesse époustouflante. Pendant trois mois d'une résidence à Johannesburg, le chorégraphe et ses danseurs ont confronté cette danse des rues malfamées d’Afrique du Sud au praise break, une louange dansée et chantée jusqu’à la transe dans les églises pentecôtistes des États-Unis. Un collage contemporain de passé et de présent, de colonialisme et de religion, pour réinventer une histoire singulière, à vivre comme l’expérience esthétique d’une poésie physique, entre catharsis et extase.

Brooklyn-born, Basel-based dancer and choreographer Jeremy Nedd brings together six international dancers to perform Pantsula, literally “waddling duck” in the Zulu language, historically an insurrection against apartheid since the 1960s, and artistically, a form of breathtakingly fast footwork and foot stomping. During their three-month residency in Johannesburg, they brought together this dance from the streets of South Africa with “Praise Break”, danced and sung trance-like worship practised in Pentecostal churches in the United States. This contemporary collage of past and present, colonialism and religion, reinvents an unusual story to be lived as an aesthetic experience of physical poetry, between catharsis and ecstasy.

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