On se souvient de Corazón qui donnait la réplique à Lætitia Dosch dans Hate, on se réjouit de connaître Dibbouk, Voltaire, Régate et Risou, entre autres. Certain·e·s avaient envahi la Kantina du théâtre de Vidy avec Être bête(s) d’Antoine Jaccoud en 2017. On verra quelques-unes de ces bêtes de scène à Gimel où elles ont déménagé depuis, avec notamment Maurice, Tunante, Epops et Doudoune. Perspectives | Un ensemble animal met en lumière leur cohabitation avec l’humain dans cet étonnant laboratoire de recherche théâtrale sur la présence animale qu’est ShanjuLab, créé par Judith Zagury pour expérimenter ce qui relie et ce qui sépare les humains et les animaux pour qu’ils partagent sur scène l’exercice de leur partition commune. On dit scène, mais il faut entendre manège. On dit spectacle, mais c’est une immersion en deux actes : l’un pour s’apprivoiser, l’autre pour découvrir la frontière fragile avec ce monde si particulier éclairé par ces "zoochorégraphies" de l’instant, sensibles et spontanées.

Remember Corazón, who played opposite Lætitia Dosch in Hate? Well, we’re now delighted to get to know Dibbouk, Voltaire, Régate and Risou. Some of them invaded La Kantina at the Théâtre de Vidy with Être bête(s) by Antoine Jaccoud in 2017. We’ll see some of these stage animals in Gimel where they have since moved, with Maurice, Tunante, Epops and Doudoune. Perspectives | Un ensemble animal highlights their cohabitation with humans in the amazing laboratory that is Shanjulab. Created by Judith Zagury to experiment with what connects and what separates humans and animals, it is also a company, so that they can share their common score on stage. When we say stage, we mean merry-go-round. The show is an immersion in two acts: one to tame each other, the other to discover the fragile frontier of this “other side” enlightened by sensitive and spontaneous zoo-choreographies.

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