Si les premières créations annoncent les suivantes, autant ne pas rater le début de ce jeune duo fraîchement sorti de l’école de théâtre des Teintureries. La langue qui réunit Amélie Vidon et Alenka Chenuz, ce sont les mots des autres, en toute liberté ; leur thème commun est le tabou. Comme dans un podcast porté à la scène, elles prêtent voix à la parole brute issue de quatre entretiens menés avec six personnes d’âges et de genres différents. Leur compagnie, Alors voilà, fait salon autour d’une actualité aussi vieille que l’humanité. On la croyait solitaire, discrète, inavouable, elle s’affiche en public dans des récits joyeux et une très simple fraîcheur, cette masturbation qu’on peine à dire et à décrire dans ce premier spectacle, Y a pas de mal.

If first creations foreshadow the following ones, you won’t want to miss the debut of this young company, fresh out of the Teintureries theatre school. The language that unites them is the words of others, in complete freedom, and their common theme is the taboo. Like a podcast brought to the stage, Amélie Vidon and Alenka Chenuz give voice to the raw words of four interviews conducted with six people of different ages and genders. Their company, Alors voilà, addresses a contemporary issue that is as old as humanity itself: it was thought to be solitary, discreet and unmentionable, but it is displayed in this first show, Y a pas de mal, in joyful and innocent stories, this masturbation that is so difficult to express and describe!

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